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Le karma n’est pas une punition, c’est un portail



Réflexions sur la maîtrise, l’incarnation et la vraie libération

Dans les cercles spirituels contemporains, on observe de plus en plus un discours qui tente de contourner la notion de karma. Certains affirment que le karma serait une illusion, une construction de la matrice, un résiduel de contrôle à balayer d’un revers de conscience. L’idée, sous-jacente, c’est que l’âme est déjà réalisée, donc qu’il n’y aurait rien à guérir, rien à purifier. Et quelque part, c’est vrai. Mais ce n’est pas toute la vérité.


L’âme est effectivement pure, entière, déjà réalisée... mais si elle choisit de s’incarner, ce n’est pas pour se fuir. C’est pour exprimer sa lumière à travers la densité, à travers les contrastes, à travers le choix conscient de la vérité et de l’amour, là même où cela semblait impossible.


L’incarnation : un terrain alchimique

L’incarnation n’est pas une punition, mais un terrain sacré. Elle est le laboratoire alchimique où l’âme choisit de se forger dans l’expérience, dans le temps, dans la densité. Le karma, dans cette perspective, n’est pas un châtiment. Il est un écho. Un mécanisme de mémoire cosmique qui garde trace de ce qui, en nous, n’a pas encore été aimé, intégré, transmuté.


Refuser le karma, c’est comme refuser de lire les messages d’un guide de montagne pendant une ascension difficile. On peut bien déclarer qu’on est déjà au sommet... mais si on chute à chaque pas, est-ce vraiment de la liberté ?


L'appel à la maîtrise, pas à l'évitement

Chaque karma est un appel à la maîtrise. C’est un nœud d’énergie qui attend d’être regardé avec les yeux de l’âme, et non plus ceux de la peur, du déni ou de la volonté de contrôle.


Prenons un exemple concret : une personne vit une relation amoureuse marquée par l’abandon et la trahison. Elle pourrait conclure que ces expériences sont "injustes", qu’elles sont le fruit de la matrice ou d’une malchance karmique inutile. Pourtant, si elle entre réellement dans l’écoute de ce que cette souffrance révèle, elle pourrait y trouver une invitation à réintégrer sa propre valeur, à se redonner la fidélité qu’elle attendait des autres, à transcender le besoin de validation externe. C’est en cela que le karma est pédagogique, pas punitif.


Le piège du bypass spirituel

Le danger, c’est de croire qu’on peut court-circuiter le processus. Que le karma peut être effacé par une simple décision mentale ou par le rejet de l’incarnation comme si elle était une prison. C’est une forme subtile de bypass spirituel.


On entend parfois : "Je suis déjà libre, je ne dois rien à personne, je ne suis pas concerné par le karma." Or, tant que des réactions, des peurs, des blessures inconscientes nous dirigent... quelque chose en nous est encore enchaîné.


Le vrai maître n’est pas celui qui proclame sa liberté. C’est celui qui, dans la densité, choisit la conscience à chaque pas. Celui qui ne fuit pas l’obscurité mais y fait jaillir la lumière.


Le karma comme portail de transmutation

Plutôt que de le rejeter, on peut voir chaque karma comme un portail de transmutation. Une initiation. Un point de bascule où l’on cesse de vivre en réaction et où l’on commence à répondre depuis l’être.


Une autre image parlante : le karma, c’est un contrat non réglé que l’âme a laissé en suspens. Pas parce qu’elle est punie, mais parce qu’elle veut incarner la sagesse nécessaire pour le résoudre, et ainsi, s’en libérer vraiment.


Et parfois, ce n’est pas un grand "nettoyage karmique" qui est requis, mais un regard honnête, une posture nouvelle, une décision alignée qui transforme tout le paysage intérieur.


Le soin énergétique : soutien à la transmutation, pas solution magique

Les soins énergétiques, lorsqu'ils sont pratiqués en conscience et guidés par l'âme, peuvent avoir un rôle précieux dans ce processus. Ils n'effacent pas le karma comme par magie, mais ils ouvrent des espaces vibratoires favorables à sa résolution. Ils peuvent :

  • Ramener à la surface des mémoires inconscientes karmiques.

  • Dissoudre des charges émotionnelles qui empêchent la clarté et l’alignement.

  • Soutenir un retour à soi, à la lucidité, à la décision juste.


Mais un soin énergétique, même puissant, ne peut intégrer la leçon à la place de l'âme. Il peut alléger, il peut guider, il peut révéler — mais il ne remplace pas la maîtrise incarnée. Si la personne refuse encore d’habiter sa vérité ou de changer sa posture intérieure, les karmas réapparaîtront sous une autre forme.

Le soin ouvre une porte, mais c’est l’âme qui choisit d’y entrer.

Ainsi, le soin énergétique est un outil sacré, mais qui exige une collaboration consciente. Il ne permet pas d'éviter les karmas, mais il peut préparer magnifiquement le terrain pour leur transmutation véritable.


Conclusion : vers une spiritualité intègre et incarnée

Le karma n’est pas là pour nous punir. Il est là pour nous révéler.


Il ne s’agit pas de s’y attacher, ni de le craindre, ni de le fuir. Il s’agit de le reconnaître comme une clé : la clé d’un passage vers plus d’intégrité, de conscience, de maîtrise.


Et plus encore, il est une preuve que notre âme croit encore en notre pouvoir de transformer, de transcender, d’aimer pleinement.


Là est la vraie libération. Pas dans la fuite. Mais dans la maîtrise qui naît du choix conscient de la lumière, ici, maintenant, dans la matière.



Samuel V.-Chevrier					Naturopathe | Accompagnant Holistique
Samuel V.-Chevrier Naturopathe | Accompagnant Holistique


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